François PORTEILLA, dit PORTELLE 1876/1918

 

Fils de Joachim, terrassier, et de Dolorès AVARILLAS (nom de sa mère sur l'acte de naissance), ou Laure ABADIE (comme inscrit sur sa fiche matricule ?), François PORTEILLA, dit PORTELLE, dit Ratou, est né le 9 mars 1876 à Gabian (canton de Roujan - Hérault), mais déclaré seulement le 2 août.

 

Gabian est une commune du département de l'Hérault, proche de Pézenas, située à une vingtaine de kms au nord de Béziers

 

Vers septembre 1897, à époque de la journée de recrutement, qu'il passe à Narbonne, il réside aves ses parents dans l'Aude à Marcorignan. il exerce le métier de cultivateur (probablement ouvrier agricole). Son n° matricule est le Narbonne 1897/471? 

 

Il est déclaré fils d'étranger et bon pour le service.

 

Il effectue son service militaire à partir du 15 novembre 1898, au 52ème régiment d'infanterie (stationné à Montélimar), mais rapidement, il est réformé n°2 pour endocardite (6 décembre 1899)

 

Il se marie le ? (vers 1900), à ? (Marcorignan ?), avec Joséphine BERLIAC, d’où ? enfants. Son épouse est décédée avant 1918.

 

Il décède le 30 janvier 1918 à Carcassonne.



Il est convoqué devant le conseil de révision du 3 décembre 1914 à Narbonne. Il est maintenu réformé, classé, pour "pleurésie chronique" dans les services auxiliaires, mais non convoqué

 

Le 29 mars 1917, il est affecté au 80ème R.I., mais ne le rejoint pas, étant mis à la disposition de l'entreprise Guyot de Carcassonne.

 

Le 1er juillet 1917, il est affecté au 143ème R.I., toujours sans le rejoindre, travaillant toujours pour l'entreprise Guyot.

 

 

Un forgeron de La Redorte, M. Guyot, se lança dans la fabrication de charrues défonceuses et rencontra assez de succès pour s'établir rue Antoine-Marty en 1902. Sa fille ayant épousé un ingénieur des Arts et Métiers dénommé Joseph Carrière, l'entreprise passa peu après au stade industriel sous l'appellation Carrière-Guyot. La société fabriquait également des charrues ordinaires, cependant, la Première Guerre mondiale va perturber le fonctionnement de l'usine et la vie de son personnel. La majeure partie du personnel fut mobilisée, ce qui entraîna la fermeture de l'usine. Mais celle-ci rouvrit ses portes dès janvier 1915 sous la direction de M. Carrière, rappelé des armées pour livrer au ministère de la Guerre des obus de 75, des machines pour sertir les balles, des pièces de canons de 120 et de 135. Transformée donc en usine d'armement, Carrière-Guyot eut une activité intense pendant les hostilités, grâce au personnel qualifié qui lui avait été affecté.

 

François PORTEiLLA, dit PORTELLE est mort à Carcassonne le 30 janvier 1918 à 2h, des suites d’une maladie (contagieuse) aggravée au service, il a 42 ans.

 

Il décède à l'Hôpital Bouttes-Gach, hospice de vieillards,  annexe de l'hôpital mixte de Carcassonne, route de Toulouse, réservé aux contagieux (277 sujets allemands y sont également internés), avec de 90 à 110 lits, ouvert au 16/11/15 jusqu’au 29/9/19.

 

Il sera inhumé à Carcassonne, au cimetière Saint-Michel, carré militaire dans le carré 19 n° 096

 

Son décès, qui est porté dans le registre d’état-civil de la commune de Carcassonne.

 

Son nom est gravé sur le monument aux morts de Trèbes

 

Pourquoi ? Réside-t-il à Trèbes ? Est-il marié avec une trébéenne ?  Il semble qu'il ait au moins une belle-soeur qui soit mariée avec un trébéen.