Baptiste AUTHIER  1886/1923

Fils de Baptiste et de Marianne LASSALLE, tous deux décédés avant 1906, Baptiste AUTHIERest né le 28 janvier 1886 à Belvèze du Razès.

 

Il passe son conseil de révision vers septembre 1906 à Alaigne au cours duquel il est déclaré «apte». Son n° matricule est le 403  / Carcassonne. Il déclare exercer le métier de jardinier et résider à Pennautier.

 

Il effectue son service militaire à compter du 7 octobre 1907 au 80ème R.I.L. à Narbonne. Il est rendu à sa famille le 25 septembre 1909

 

Il se marie en juin 1912 (à Carcassonne ou à Rieux Minervois)  avec Albertine Françoise VERDIER, originaire de Vieux-Minervois.

Etat-civil de Carcassonne Journal "L'express du Midi" 29 mai 1912


A la mobilisation, Baptiste AUTHIER est convoqué le 4 août au dépôt du 80ème à Narbonne. Il est affecté au 280ème R.I. (réserve du 80ème) et plus particulièrement au 5ème bataillon. Constitué de 2 bataillons d’hommes réservistes prélevés dans le dépôt du 80ème à Narbonne, ce régiment appartient à la 132ème brigade d’Infanterie (66ème Division d'Infanterie d’août à octobre 1914, puis 58ème DI jusqu’en décembre 1915).

 

Le régiment est d’abord dirigé vers l’Alsace. En août, il combat le 19 à Zillisheim où il subit des pertes importantes, puis il marche vers Mulhouse par Flaxlanden, Froëningen, Flaschlanden le 22. On le retrouve à Brulach, dans le secteur de Montbéliard, à Montreux-Château, et à Bart le 28 août. Etupes, Fêche-l’Eglise, Grandvillars, Thiancourt, La Vacherie puis Giromagny le 11 septembre, le Thillot, Gérardmer, Anould le 14 septembre, et enfin dans le secteur du col du Bonhomme à la fin du mois de septembre et plus précisément sur le front de Lesseux.

 

Le 8 octobre, le régiment quitte ce secteur pour la région de Hangest-en-santerre, Fresnoy-en-chaussée,… (Somme) où il arrive le 10, puis il continue vers le nord: Sailly-le-Sec, Ribémont s/l’Ancre. Il remonte toujours vers le nord: Le Hameau, Avesnes-le-comte. Là, il apprend que la 58ème division est rattachée au 21ème corps d’armée et il est transporté en camion dans la région de Noeux-les-mines-Hersin. Le 280ème est débarqué à la fosse n° 6 de Noeux. Le régiment participe du 14 au 22 octobre à l’attaque de Vermelles où l’ennemi est fortement retranché, de la fosse n°10 où il subit de grandes pertes. Le régiment reste dans le secteur de Vermelles en novembre et décembre.

 

Certains soldats des 280ème…, en seconde ligne durant la nuit de noël, entendirent, provenant du secteur anglais, des chants, des clameurs,… de nombreuses fusées furent lancées de part et d’autres, mais pas de fusillade (caporal L. BARTHAS)

 

Les Allemands ont tout intérêt, en raison de la situation dominante de la position qu'ils ont choisie, d'organiser en face le saillant une redoute solidement défendue, qui deviendra par la suite une position inexpugnable, appelée fort Hohenzollern 

 

De janvier, jusqu'aux premiers jours de mai 1915, les deux bataillons du 280ème alternent de 4 jours en 4 jours pour garder le secteur devant le fort Hohenzollern. Ce secteur a été puissamment organisé par les compagnies et on peut le citer comme un modèle d'organisation de l'époque. Beaucoup d’hommes et d’officiers sont tués ou blessés, notam-ment durant les travaux de nuit.

 

(NdR) Sur la vie quotidienne de ce régiment, notamment dans le secteur d’Annequin, Aix Noulette, lire les carnets de Louis Barthas, et les articles de Léon Hudelle, capitaine dans ce régiment.

 

Le 9 mai, jour du commencement de la bataille de Lorette, la division a reçu la mission d'accompagner, par ses feux, l'attaque que va mener le 9ème C.A. Le 296ème progressera concurremment avec les unités du 114ème, si ces dernières réussissent à ébranler les lignes allemandes dans le voisinage du fort Hohenzollern, mais, fortement protégées par le fort, elles opposent aux assaillants une résistance qu'ils ne peuvent arriver à faire tomber malgré la violence de l'attaque avec laquelle l'opération est menée. 

 

Dans la nuit du 15 au 16 mai, le régiment est relevé dans le secteur de Vermelles par un régiment anglais. La relève s'effectue sous un bombardement inaccoutumé qui semble indiquer que l'ennemi est au courant de ce mouvement. 

 

Après relève, le 280ème cantonne à Mazingarbe et reste dans ce cantonnement jusqu'au 29 mai. Le 29 au soir, le colonel reçoit l'ordre d'envoyer une compagnie de grenadiers prendre possession des entonnoirs de la fosse Calonne. Cette compagnie, composée pour la circonstance des meilleurs grenadiers des 2 bataillons, s'installe, sous un feu violent, dans les 3 entonnoirs de mines que les Allemands ont fait sauter. Pendant ce temps, le 5ème bataillon prend une position de soutien devant Bully-Grenay et les corons d'Aix-Noulette. Le 6ème bataillon reste au cantonnement d'alerte à Mazingarbe. 

 

Le soir du 2 juin, le 5ème bataillon relève le 158ème RI dans la tranchée des Saules et des Parados, sur la route de Béthune à Arras où il subit de violents bombardements, ces positions étant bien connues en raison de leur situation en pente et perpendiculaire à la ligne générale. Les 17èmeet 18ème Cies sont très fortement éprouvées. Le lendemain à 15h, les Allemands prononcent une attaque sur le point de jonction de ces 2 Cies; grâce à la résistance et au sang-froid de sous-officiers et des 1ème et 2 sections de la 18ème Cie, cette attaque est clouée sur place et la ligne reste intacte.

 

La situation, quoique critique, ne change pas d'aspect jusqu'au 5 au soir et le 6ème bataillon vient relever le 5ème sur ses positions dans la nuit du 4 au 5. Le 5ème bataillon, relevé, passe en réserve dans les abris blindés de Noulette et à la Fosse-aux-Loups

 

Le 5 juin dans l’après-midi, le 6ème bataillon prend la formation d’assaut en vue de l’attaque de la tranchée H1Hdu fond de Buval. Cette attaque nécessite une manœuvre préparatoire très délicate. Le chef de bataillon, qui devait quelques instants après le payer de sa vie a parfaitement préparé et dirigé l’opération que le capitaine Hudelle (21ème cie, celle de Louis Barthas) et le capitaine Cordier (22ème cie, celle de Joseph Pradelles) La tranchée qui constitue une ligne de soudure entre nos unités est prise avec un élan indescriptible, malgré l’opposition énergique de l’ennemi qui considère cette ligne comme une position avancée de premier ordre; de nombreux cadavres allemands prouvent que la défense a été opiniâtre. Cinquante-deux prisonniers sont ramenés à l’arrière. Les pertes en hommes au cours de cette opération sont relativement légères (12 morts et 35 blessés). Le bataillon renouvellera une attaque le lendemain et le commandant du bataillon sera tué, tandis que le capitaine Hudelle sera blessé à l’épaule dans cette affaire, considérée comme deux journées de succès pour le régiment.

 

Dans la nuit du 6 au 7 juin, le 5ème bataillon relève les compagnies du 6ème et la situation est maintenue sans changement, car tout le monde à bout de forces, reste dans l’état malgré les difficultés sans nombre jusqu’au moment où le régiment est relevé et mis en réserve à partir du 15 à Sains-en-Gohelle le.

 

Le 24 au soir, le 6ème bataillon va occuper le secteur des Abattis devant Bully. Le 5ème bataillon est en réserve et passe, le 29, dans le secteur d'Angres. Les 2 bataillons sont relevés dans la nuit du 2 au 3 juillet et sont envoyés en réserve et au repos à Hersin-Coupigny, Sains-en-Gohelle et Bully-Grenay. Le 7 juillet, le 5ème bataillon prend les tranchées au secteur d'Angres où il exécute des travaux d'organisation jusqu'au 14; il est relevé par le 6ème bataillon.

 

Le 14 juillet 1915, notre artillerie a décidé de faire, en l'honneur de la Fête Nationale, une démonstration sur toutes les lignes allemandes par de violentes rafales de 75; on a même demandé aux fantassins de participer par leurs moyens à cette démonstration. Le tir de notre artillerie attire une riposte assez violente des Allemands qui ne cessent, tout l'après-midi et la soirée, d'arroser copieusement nos lignes. Il y a pas mal d’hommes touchés, principalement dans la soirée.

A la fin de ce mois de décembre, revenu dans le Nord, aux environs de Fort-Mardick, le régiment se repose jusqu'au 20 février 1916.

 

La réputation de travailleurs infatigables la fit choisir pour aller mettre en état le secteur de Boesinghe, entre les Belges et les Anglais. Ce n'est pas un secteur offensif. L'ennemi est favorisé par ses postes d'observation qui dominent la plaine occupée par les Français. Peu de nos mouvements lui échappent, même dans les cantonnements arrière du front. La nappe souterraine est si peu profonde qu'il est impossible de creuser des abris, des tranchées, des boyaux. Ces ouvrages sont tous en relief. Quand le régiment arrive dans le secteur, la neige recouvre toute la campagne. Qui ne se rappelle cette nuit de relève où le sol entièrement glacé, la marche fut extrêmement pénible et lente, les hommes glissant et s'effondrant sur le sol. Pendant les premiers mois, le froid y fut si vif que nombreuses furent les évacuations pour gelures de pieds, quelques précautions qu'on prit.

 

Le front était délimité par le canal de l'Yser ne contenant que peu d'eau — les écluses ayant été détruites — une rive occupée par nous, l'autre par les Allemands. Chez ces derniers, le terrain se relevait rapidement pour arriver aux hauteurs desquelles ils nous surveillaient. Chez nous, une étroite bande de terre allait du talus du canal jusqu'àl'Yperlée.Au-delà et vers Boesinghe et son parc, un immense champ, véritable glacis qu'on ne pouvait franchir le jour sans être vu, malgré le boyau en relief le traversant. Cette période qui s'étend du 20 février au 18 mai est marquée par de formidables bombardements, mais sans action d'infanterie.

 

Le 18 mai, le régiment quitte la Belgique et va cantonner à Saint-Pol où les avions ennemis viennent dans la nuit fêter notre arrivée. Après une période d'instruction au camp de Crèvecoeur, le régiment se rend le 15 juin à Méharicourt. Des travaux, en vue d'une prochaine offensive sont poussés activement dans ce secteur: parallèles de départ, élargissement des boyaux, emplacements de batteries, réseaux téléphoniques, etc.

 

Le 18 juillet, le régiment, appelé dans un autre secteur, va cantonner à Villers-Tournelles où il reste jusqu'au 24 juillet. Ce jour-là, il est transporté à Harbonnières d'où il se rend à Lihons, son nouveau secteur, après avoir traversé Rosières, son futur cantonnement de repos. Son séjour dans ce secteur est marqué par une violente action locale. Dans la nuit du 8 au 9 août l'ennemi veut s'emparer de nos positions avancées placées à cheval sur la voie ferrée Lihons-Chaulnes. L'attaque se produisit quelques minutes après que le 5ème bataillon venait d'être relevé par le 6ème. Elle eut lieu sur le front de 2 compagnies: la 17ème à cheval sur la voie ferrée, la 19ème placée à gauche de cette dernière. Elle fut repoussée.

 

Lorsque le 16 août le régiment quitte le secteur, le 5ème bataillon reçoit des félicitations pour sa brillante conduite dans les tranchées et pour le travail exécuté. Le 16, le 281ème est transporté en auto vers Guerbigny. L'installation, dans ce secteur très boisé où même dans les premières lignes, on pouvait circuler à l'abri des vues ennemies, oublier quelques temps boyaux et tranchées, pour circuler librement sous les arbres ou dans les ravins fut appréciée des hommes. De plus, les eaux de l'Avre permettaient de procéder sur place aux soins de propreté, avantage appréciable quand on revient de la Somme. Mais tout en jouissant des charmes du secteur, on n'en inquiétait pas moins les Allemands avec succès par de nombreux coups de mains. 

 

Le 5 décembre, le régiment remplacé par de l'infanterie coloniale, va cantonner à Rubescourt. Le matin même a lieu une émission de gaz qu'un temps défavorable avait seul empêchée. Le 11 décembre, le régiment cantonne à Beaufort. C'est la mauvaise saison: pluie et boue rappellent en les exagérant les plus mauvais jours de Neuville-Saint-Vaast. On enfonce, là aussi, jusqu'à la ceinture. Théâtre des derniers combats, ces tranchées conquises sont totalement bouleversées. L'eau de pluie n'a aucun écoulement  de temps à autre les parois de quelques tranchées encore existantes s'éboulent; c'est un immense bourbier. Cela n'empêche pas l'ennemi de tenter (en vain) de reprendre ce qu'il a perdu. Aussi cette période présente-t-elle une certaine activité. Tantôt c'est sur le boyau Browning, tantôt sur le bois Frédéric que viennent se briser les attaques. Le froid est intense; puis la neige recouvre bientôt ce sol où pas un pouce de terrain n'a été épargné; les trous de bombes succèdent aux trous d'obus. Enfin, dans la nuit du 20 janvier avec un véritable soulagement, les hommes voient arriver la relève. En effet, la pluie, la neige et le froid ont rendu très pénible ce séjour dans les tranchées où faute d'abri il faut, en descendant de garde, se reposer sous la pluie, coucher dans la neige ou dans la boue.

 

 

 

Baptiste AUTHIER est probablement évacué à l’arrière (hôpital de Saint-Lô) dans les derniers mois de 1917, pour des raisons de maladie. La commission de réforme de Saint-Lô qui l’examine propose, le 23 février 1918, de le réformer n°1 avec gratification, pour «mal de Pott lombaire» (atteintes des disques de la colonne vertébrale dues au bacille de Koch – tuberculose des os).

 

 

Il est effectivement réformé n°1 avec pension, le 21 septembre 1918.

 

tombe de Baptiste AUTHIER

 

Le 19 juillet, le régiment, relevé des lignes, part cantonner à Hersin-Coupigny et y reste au repos jusqu'au 27. Le 5ème bataillon reprend les lignes dans le même secteur (Angres) la nuit du 27 et, jusqu'au 12 août, les 2 bataillons se relèvent dans l'occupation de ces tranchées. Du 13 au 20 août, le régiment cantonne en entier à Hersin et le 20 au soir, le 5ème bataillon se rend en soutien aux corons d'Aix jusqu'au 28, pendant que le 6ème bataillon monte en ligne (N.E. de Bully) du 20 au 24, et à Bully du 24 au 28.

 

Le 29, les 2 bataillons s'embarquent à Pernes pour débarquer, le soir même, à Bergues et se diriger sur les cantonnements dans la région de Rexpoede où les hommes sont mis à l'entraînement jusqu'au 21 septem-bre où il s'embarque pour Saint-Pol et cantonner à Ecoivres jusqu'au 23. Le 24, départ d'Ecoivres par voie de terre à destination de Habarq; il repart vers 18 h pour bivouaquer dans les environs de Mareuil. 

 

Le 25 septembre, les 2 bataillons sont engagés, en vue de l'attaque générale d'Artois, dans la région de Neuville-St-Waast. Cette attaque, qui ne donne pas les résultats qu'on en attendait, est arrêtée dès les débuts.

 

Le régiment occupe successivement par bataillon, jusqu'au 24 décembre, les tranchées et ouvrages du Moulin, du Losange, du Chemin-Creux, de la Vistule, du Blanc-Fossé, du Vert-Hélo; les cantonnements de repos sont Mareuil et Aguez-les-Duisans. Au cours de ces opérations, le régiment a eu des pertes assez importantes. Le 19 novembre le 280ème RI relève le 296ème en 1ère ligne. A ce moment le secteur est relativement calme. Le 21 le régiment est alerté, mais cela s’avère être inutile. Les échanges d’artillerie se poursuivent. Le régiment travaille surtout aux améliorations des tranchées.

 

Le 24 décembre, le régiment, relevé, va cantonner à Baudricourt et Eppy. La dissolution, ou plus exactement la dislocation du 280ème est décidée par le haut commandement pour des raisons d'ordre général. Est-ce suite aux pertes ? ou, à cause de fraternisations ? Les soldats du 5ème bataillon (celui de Baptiste AUTHIER), rejoignent le 281ème RI, pour former leur 3ème bataillon, dénommé le 6ème bataillon du 281ème R.I. contrairement à ce qui est noté sur la fiche matricule (Passé au 281ème RI, le 25 mai 1916).

 

La division destinée à l'armée d'Orient elle est envoyée dans la vallée du Rhône à Thyl-Balan (camp de la Valbonne). A peine installée qu'une décision est prise par le commandement; on n'envoie plus la 58ème division dans les Balkans et c'est en Alsace qu’elle ira.

 

Le 281ème apprit cette nouvelle, le 11 mars 1917 avec joie. Le 12, arrivant à Massevaux, il reçoit de la part de la population un accueil chaleureux. Le 13, on atteint le nouveau secteur, région: Soppe-le-Bas, Burshaupt, Buschwald, Dieffinater. Pour la 2ème fois, le secteur est calme, la guerre a fait peu de dégâts dans ce coin d'Alsace. Les bois y sont nombreux et la Doller jette une note gaie dans le paysage.

 

Le 30 mars, l'ennemi tente de s'emparer de la gare de Burnhaupt. Un violent tir d'artillerie saccage le secteur de la gare, coupant ainsi toute communication avec l'arrière. Mais, grâce aux habiles dispositions prises, les Allemands sont repoussés et fuient en désordre avec de sérieuses pertes, laissant sur le terrain un nombreux matériel. Le 5ème bataillon, et en particulier à la 17ème compagnie, est félicité.

 

Plus heureuses que les Allemands, 2 sections pénètrent hardiment dans les positions allemandes. L'ennemi surpris se replie, mais poursuivi par les Français, il est bientôt atteint et la lutte s'engage. Entièrement dominés ils ne peuvent la soutenir longtemps et la plupart de ceux qui n'ont pas été tués sont ramenés dans nos lignes. 

 

Le 16 juin, le régiment quitte l'Alsace. Il séjourne à Rougegoutte du 17 au 20 juin, passe à Plancher-les-Mines le 21 juin à Servan, le 22 juin à Ramonchamps, le 23 à St-Étienne, le 25 arrive, au camp d'Arche. Le régiment est dirigé sur Chouilly (près d’Épernay), le 8 juillet, puis Villers, Allerand, Rilly-la-Montagne où le 5ème bataillon reste un certain temps, Villers-aux-Nœuds, Cormontreuil, Reims, hébergent les différents bataillons.

 

L'usine d'engrais, sur la route de Cernay, fut attaquée pendant le séjour du régiment. La parfaite discipline de chacun, la bravoure des postes avancés, le fonctionnement parfait des communications, firent échouer complètement cette attaque. Cet échec au cours duquel l'ennemi avait eu de grosses pertes, fut suivi de deux autres tentatives. Le première sur la 22ème compagnie; la deuxième, plus importante, vise le front des 17ème et 22ème compagnies. Malgré la pluie d'obus, chacun resta à son poste et l’Allemand ne put pas seulement franchir les réseaux. Retirés de ce secteur le 1er janvier, les trois bataillons du 281ème cantonnent dans la région de Cramant jusqu'au 23. Le 25, ils arrivent à Remiremont. Le 28, le 5ème bataillon occupe la position d'artillerie de Fontaine-Ferdinand. Le 29, il est logé à Florent avec le 6ème R.I. bataillon. Le 4ème est dans un camp des environs.

 

 

 

Il se retire à Trèbes, le 21 octobre 1918, (chez M. Taillefer)

 

Il est réformé définitivement le 3 novembre 1922 par la commission de Béziers, pour bacillose pulmonaire, mal de Pott lombaire et parésie des membres inférieurs (perte d’une partie de la motricité).

 

Baptiste AUTHIER décède 9 novembre 1923, à son domicile à Trèbes, il a 37 ans. Il bénéficie de la mention «Mort pour la France»

 

Relire acte de décès

 

<<<<.  Il est inhumé dans le cimetière municipal de Trèbes (voir photo)

 

 

Son nom est gravé sur les plaques du cénotaphe du «carré militaire» du cimetière de Trèbes, il ne l’est pas sur le monument aux Morts de Trèbes celui-ci ayant été érigé précédemment.