Antoine Laurent Marius GELIS 1887/1914

Fils de Pierre (originaire du Tarn) et d’Anne LAGUERRE installés à Trèbes vers 1895, après avoir beaucoup bourlingué autour (Floure, Barbaira, Malves,…) où ils vivent encore en 1911. Antoine est né le 8 décembre 1887 à Barbaira (Aude), village situé à 10 km à l'est de Trèbes. Il a 7/8 ans quand ses parents élisent domicile à Trèbes.

Son père est charpentier, Antoine apprendra lui-même le métier de menuisier, qu’il exerce en 1906 et en 1911 (après son service militaire) à Trèbes. On le retrouve 1907 à Saint-Denis de Pile (à la faveur d’un chantier ?, de son tour de France ?), puis après son mariage à Cazères (Haute-Garonne) en janvier 1914.

Il s'est marié à Cazères le 21 mars 1912, avec Lucienne Marguerite Jeanne POUGEOLLE. Ce couple n'aura pas d'enfant (à vérifier)

Il décédera le 15 septembre 1914 à Massiges  Sur la fiche SDG, le nom porté est curieusement Massignicourt que ne je n’ai pu situer (à vérifier).

 

Après son décès (octobre 1914), son épouse Lucienne réside à Toulouse au 7, rue Saint Paul.

 

Lors du conseil de révision de sa classe, en 1907, à Capendu, son n° matricule au recrutement est le 391. Il est jugé apte et il effectue son service militaire à partir du 6 octobre 1908, jusqu’au 25 septembre 1910, au 143ème R.I. de Carcassonne.

 

Les 36 jours de guerre d'Antoine GÉLIS

 

A la mobilisation, Antoine est affecté au 22ème Régiment d’infanterie coloniale R.I.C., habituellement basé à Hyères, mais en 1913, après les manœuvres, le régiment tient garnison à Marseille. C'est là, à la caserne d'Aurelle, qu'il se mobilise le 3 août 1914. Le 22ème RIC est formé de 3 bataillons et 3 sections de mitrailleurs (effectif: 3 327 h. dont 68 officiers). Il appartient à la 6ème Brigade coloniale (BIC - avec le 24ème RIC), elle même partie prenante de la 2ème Division d’infanterie coloniale.

Le régiment quitte Marseille le 8 août et arrive le 10 à Revigny-sur-Ornains (Meuse), au nord-ouest de Bar-le-Duc. Le 12, il marche en direction du Luxembourg, par Julvecourt, Nantillois, Charmois. Mercredi 19 et jeudi 20 aout. Il cantonne à Baâlons dans les Ardennes (30 kms au sud-ouest de Sedan). Ils viennent de parcourir 125 km

Le 22 aout, il arrive à Chauvency-St Hubert (Meuse), à quelques pas de la frontière belge. Le régiment constitue l’avant-garde de la Division, il va en direction de Neufchâteau (Belgique), par Thonne-le-Thil, Herbeuval. La frontière est passée près de l'abbaye d'Orval, puis traverse la forêt de Merlanvaux, et arrive à Pin. Là, on apprend que la 3ème Division est aux prises avec l'ennemi sur la route de Neufchâteau. Des barrages sont établis dans les directions d'Izel et Florenville et le régiment se déploie au nord de la route de Jamoigne à Frenois, dans la direction du village de Termes. Le 2ème bataillon avance jusqu'à Frenois. Il attaque vers la cote 360, point culminant de l'éperon dont les pentes sont limitées par la Semois. Le 3ème poursuit son attaque dans la direction de Termes. Le 1er bataillon reste en réserve sur la route de Tintigny à Jamoigne. La marche du 2ème bataillon est très lente à cause des clôtures, qu'il faut détruire, et aussi du feu violent qui part d'un bois situé à la cote 340. L'ennemi se replie sur le village de Termes. Quatre compagnies ne peuvent plus avancer. Un feu violent part des haies qui entourent le village. Le 3ème bataillon a franchi la rivière Semois. Il s'avance, par échelons, dans la plaine, sous un feu d'artillerie. Il enlève les haies et parvient à s'installer dans le cimetière entouré de murs qui domine la plaine. Vers 17h, une batterie s'installe en arrière de la cote 357 pour appuyer l'attaque du 3ème bataillon.    

Mais elle est obligée de se replier sous les répliques violentes de l'ennemi. Malgré cela le bataillon réussit à entrer dans Termes où se trouvent 9 pièces d'artillerie abandonnés. Il aurait pu être enlevé totalement, l'ennemi ayant gagné les lisières de la forêt de Chiny au nord, et le village de Rossignol. Mais la position étant jugée trop en saillant, il est abandonné. Un poste médical installé par le 2ème bataillon recueille les blessés et les fait transporter à Jamoigne. Les pertes sont lourdes: 56 hommes tués, 196 blessés et 106 disparus. Le régiment est placé en réserve à la sortie de Jamoigne sur la route de Pin où il arrive le dimanche 23 à 4 h

Dimanche 23: A 6h, 2 bataillons vont se porter dans le bois de Fayel, à l’ouest de Jamoigne, tandis que le 1er vient en soutien au régiment qui occupe Bulles. A 9h, l’artillerie allemande ouvre le feu qui durera toute la journée. En début d’après-midi le 1er bataillon, qui décroche, subit des pertes sérieuses. Le régiment ras-semblé au bois de Fayel est attaqué en soirée par l’infanterie. Les dernières compagnies doivent se dégager à la baïonnette. Les pertes sont importantes: 3 officiers blessés, 19 hommes tués, 25 blessés, et 151 disparus. La retraite s'effectue toute la nuit du 24 sans incident. Par la route, Pin-Château et Ferme d'Orval, le régiment rejoint Hurbeuval. Les distributions qui n'avaient pas eu depuis le 21 aout sont effectuées.

Mardi 25: A 3h15, les voitures de la Division se dirige sur Lamvilly pour y passer la Chiers et continuer sur Stenay. Le régiment gagne Lamouilly par Bièvres. Le Régiment trouve sa route occupée par le 24ème RIC. Il prend un sentier se dirigeant vers le sud à travers les bois et gagne Lamouilly.  Vers 20h, on apprend que l'ennemi aurait traversé la Chiers à La Ferté s/ Chiers. Le 22ème RIC se replie immédiatement sur Martincourt s/Meuse. Il passe les ponts du canal et celui de la Meuse. Il bivouaque le long du chemin. Vers 3h du matin les ponts de la Meuse sautent. Ils partent, dès le lever du jour, vers Stenay. Vers 17 h, arrive un détachement de 644 hommes venant du dépôt. L'artillerie ennemie commence à canonner. La nuit arrive amenant une pluie qui va durer jusqu'au lendemain matin transformant en cloaques les sentiers de la forêt.

Jeudi27: Une ligne de défense est organisée dans la forêt de Jaulnay, sur la ligne Cesse-Pouilly.  La 1ère compagnie jalonne La ligne de résistance sur la lisière Nord, face à Pouilly et à la Meuse. Les 3 autres compagnies sont en réserve. A 6h, attaque du village de Luzy, en 1ère ligne, le 3ème bataillon. Mais il est rappelés dans la forêt pour limiter la progression de l'ennemi, qui a pris pied dans la corne N.E. de la forêt. Il dispose de mitrailleuses. Le 3ème bataillon s'avance sous une fusillade et une canonnade nourrie. A 9h, le commandant constate que sa ligne est prise en enfilade par l'ennemi qui occupe la corne du bois  Malgré des pertes énormes, il parvient à gagner la crête qui domine la Meuse, puis donne l'assaut au village où ils pénètrent à la baïonnette. Les pertes sont très fortes. Il se retire, poursuivi par une canonnade très nourrie. Le mouvement en avant est momentanément arrêté par une fusillade. De retour à la crête, la 1ère ligne est renforcée. 14h30 : l’attaque sur Luzy, sans soutien d'artillerie, a échoué tout en faisant subir à l'ennemi des pertes importantes. Le repli est ordonné par la route de Beaumont. L'ennemi ne poursuit que par des tirs d’artillerie, tous les sentiers forestiers étant inondés. A 500m en avant du pont de la Wamme un barrage formé d'officiers et de gendarmes est établi. Tous les éléments qui se retirent sont arrêtés et triés. Les officiers du 22ème RIC reprennent en main leurs hommes. Vers 16h, le régiment reformé se dirige sur Beaumont. En chemin un aéroplane est abattu à coups de fusil. Vers 17h, le 22ème va bivouaquer à 800m au N.O. de la ferme de Beaulieu, le long de la route. Le train régimentaire vient le ravitailler en vivres. Les pertes de la journée sont extrêmement lourdes: 5 officiers tués, 20 blessés, et 2 disparus. 83 hommes tués, 490 blessés, et 528 disparus.

Vendredi 28: Départ à 5h pour le bois du Port Gérache. Le régiment reste en réserve du Corps d'Armée. 18h, il part cantonner à Sommanthe. Le village est encombré de soldats isolés. Samedi 29: Le C.A. Colonial se porte sur l'Aisne. En passant par Authe, il continue sur Vouziers. A la fin, le 22ème  RIC s'installe à la ferme de La Holette, 1200m au S.O. de la Croix de Bois

Dimanche 30: Le matin travaux de propreté. A 15h45, la 2ème Division attaque un corps allemand qui défile sur la route de Beaumont-au -Chesne. Elle doit se porter sur Bault-aux-Bois et Belleville. Lundi 31: Le Régiment  se rend à Nerval

Mardi 01 septembre: A 3h départ de Nerval. Itinéraire par Beaurepain, Termes, Serne. Le régiment cantonne à Bouconville à 17h. Un détachement de renfort venant de Marseille rejoint le régiment (8 officiers, 48 sous officiers, 1 500 hommes). Ils sont répartis aussitôt entre les compagnies. A 21h le régiment part cantonner à Ripont.

Jeudi 03: Le CAC continue sa retraite vers le Sud. Le 22ème quitte Tahure à 3h du matin. A Perthes-les-Hurlus, il rentre dans la colonne de Division. Au loin, l'ennemi canonne notre arrière-garde. Les hommes sont très fatigués par les marches de nuit et la chaleur. Enfin, ils arrivent à Tilly vers 15h pour cantonner. La 4ème brigade qui est restée à St Rémy est canonnée. A 16h50, un bataillon est envoyé en soutien à l’artillerie. A 21 h reprise de la retraite jusqu’à Le Fresne.

Vendredi 4: La marche est très pénible. Les hommes exténués n'ont rien mangé, les vivres ayant du être abandonnés en grande partie à Tilloy. Le régiment s’installe pour un long repos à 3h du matin dans le ravin au sud de la route Le Fresne-La Motte Hériton, 900m avant d'arriver à ce village.

Dimanche 6: Le Corps d'armée reprend sa marche, en avant, vers le Nord. Le 22ème, se porte vers Norois. Il y arrive à 7 h et y trouve le bataillon Pasquier, isolé sur la rive droite de la rivière l'Orconte (affluent de la Marne) et du canal, il a évacué Luxémont et Villotte aux portes de Vitry-le-François que l'ennemi menaçait. Le bataillon reçoit l'ordre de réoccuper ce village. Vers 8h on apprend qu'il est fortement engagé dans Luxémont et s'y maintient avec peine. Le bataillon Steff reçoit l'ordre de le soutenir.

Mercredi 9: L'ennemi a coupé des arbres le long de la rivière et du Canal et un ballon allemand est en observation toute la journée. Les villages de Norvois et de Cloyes/Marne sont bombardés par l'artillerie lourde.

Vendredi 11: Dans la nuit, l'ennemi a entamé un mouvement de retraite. Les patrouilles trouvent les ponts du canal évacués. Dans les faubourgs de Vitry-le-François, le village de Fregnicourt est vide. Vauclerc, puis Reims-la-brûlée sont trouvés incendiés et pillés. Dans ce village des coffres forts sont éventrés. Tout dénote un départ précipité de l'ennemi. Samedi 12: La poursuite vers le Nord commence. Le régiment marche sur Plichancourt. Le 1er bataillon arrive à ce village à 7h45. Il est inoccupé. Les ponts sur le canal et sur la Bruxenelle sont en bon état. Les ponts sur la Saulx sont aussi intacts. Le 22ème RIC, renforcé par un groupe d'artillerie se dirige sur Vitry-en-Perthois, St-Quentin les Marais, Bassuet. Il cantonne à Vanault-les-Dames. Le village est en partie pillé. Dimanche 13: A 5h, départ sur Dampierre-le-Château où il fait halte. Il repart à 19h. Pendant que les troupes de 1ere ligne sont engagées au loin dans la direction du Nord, le 22ème RIC traverse Rapsecourt. Il cantonne non loin de Ste-Ménehould. Il n’a pas participé proprement dit à la bataille de la Marne, mais il en perçoit les effets. Et ils ont parcouru en un mois plus de 320 km à pied.

 

Un haut lieu : la Main de Massiges

Lundi 14: La IVème Armée continue la poursuite de l'ennemi vers le Nord. La 6eme brigade coloniale, un escadron de cavalerie, un groupe d’artillerie avancent par Braux-Sainte-Cohiére. La marche, très pénible, s'exécute dans un terrain détrempé par la pluie, très glissant. Le groupe d'artillerie ne peut suivre qu'avec peine. L'escadron de cavalerie envoyé à Virginy signale la présence de l'ennemi à Massiges et à la cote 191 qui a l'air d'être occupée. La Brigade se porte en avant pour appuyer l'attaque de la 33ème Division  qui a réussi à occuper la ferme de Beauséjour et la cote 180, avec de grosses pertes. Elle n'a pu enlever Massiges. Les batteries ennemies sont installées en face d'elle à l'ouest, à la Butte du Mesnil, à la Maison de Champagne et à  la ferme Chausson. Le 22ème attaque Massige et la cote 191. En arrivant au pont de Virginy, sur la Tourbe, elle trouve le pont barricadé et accueillie par une fusillade intense provenant des lignes installées sur la cote 191 parallèlement à la route de Massiges. Elle réussit à débarrasser le pont et se déploie. Le feu de l'ennemi est dense, l'artillerie depuis la butte Mesnil les couvre de shrapnells. Le mouvement en avant, vers 191, malgré la prudence, cause des pertes importantes. 2 Cies du 1er bataillon sont lancées sur Massige qu'elles occupent. Cette occupation détermine un 2ème mouvement de repli de l'ennemi, suivi d'un nouveau bond en avant de toute la ligne. L'artillerie de la butte du Mesnil couvre la position de shrapnels. En quelques minutes, il y eut 3 officiers blessés et 150 hommes H.C. La nuit se passe sous la pluie. Les distributions n'ont pas lieu.

 

Mardi 15: La 6ème Brigade a pour objectif les hauteurs 191-199/Rouvroy. A 4 h, deux patrouilles de la 2ème cie sont envoyés dans vers la cote 191 et reconnaissent que les positions ennemies évacuées pendant la nuit. Les 2ème et 3ème compagnie sont aussitôt envoyées occuper le mamelon. Le régiment s’y porte tout entier et lance une attaque vers le Nord. Les pentes sud du mamelon jusqu'a la Tourbe sont balayés par l’artillerie venant de la butte du Mesnil, de la Justice et de la ferme Chausson. Vers 12 h, le 2ème corps marche sur Maison de Champagne et Servon, en utilisant les pentes ouest des mamelons 191-199. Le 1er bataillon suit. Mais aussitôt que les premières factions arrivent sur la partie découverte de la crête à la sortie de la carrière, elles sont battues par un feu intense de shrapnels venant de 3 directions (ferme de Mesnil, ferme Chausson, Justice).

En quelques secondes, ils perdent la moitié de leurs effectifs. Le bataillon se replie dans la carrière. Le feu d'artillerie redouble de violence. Toutes les crêtes sont arrosées. Les percutants de 105 envoyés par les batteries de la Justice couvrent la plaine jusqu'à la Tourbe, obligeant les compagnies à se déplacer. A 14 h, les sections de mitrailleuses, en position à la cote 191 dans des tranchées en arrière de la carrière, aperçoivent un mouvement important d'infanterie débouchant sur plusieurs colonnes des hauteurs de la Justice. D'autres troupes sont signalées venant de la ferme Chausson et de Maison de Champagne. Le point de convergence semble aboutir à la ligne 191-Briqueterie. A 14 h 15, les mitrailleuses ouvrent le feu à 1800 m. Elles contiennent l'ennemi tout l'après-midi, se taisant pendant les rafales de notre artillerie, reprenant immédiatement après. L'attaque allemande est arrêtée. Seules les premières compagnies allemandes qui avaient pu échapper au feu de nos mitrailleuses et à celui venant des tranchées, arrivent à la nuit vers la position 191. Elles l'abordent en criant "Rendez vous" croyant la position évacuée, ou n'étant plus occupée que par les blessés et les morts. Reçus par des feux en salve, ils battent en retraite dans l'obscurité qui ne permit pas de les poursuivre. Les pertes de cette journée sont importantes: 2 officiers blessés. 34 hommes de troupe tués, 426 blessés et 171 disparus. Parmi eux, on déplore la mort d’Antoine GELIS.

 

Mercredi 16 septembre: le lendemain soir, le régiment est relevé et va cantonner à Courtemont (Marne)    

 

 

Antoine Laurent GÉLIS est tué à l’ennemi (disparu) dans les dédales de la Main de Massiges, sur le territoire de la commune de Massiges (Marne), il n'a pas encore 27 ans.

 

Sur la fiche MdH, le nom du lieu de décès porté est curieusement Massignicourt que ne je n’ai pu situer (à vérifier).

 

Son corps n’a pas été retrouvé, ou pas identifié. Aucune sépulture n’est connue. peut-être se trouve-t-il dans un des ossuaires du cimetière militaire de Minaucourt, dit « du Pont du Marson ».

 

 

 

Ce cimetière a été créé en 1915. Il regroupe 21 319 corps Français, Tchèques et Serbes dont 12 223 en ossuaires, qui proviennent des cimetières provisoires de La Place d'Armes, du Calvaire, du Centre du Promontoire à Massiges, des cimetières 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 7bis, 8, 8bis de Minaucourt, de Varoquier, du 410e R.I. à Ville/Tourbe, de la Porcherie, de la Laiterie de Virginy, des Maigneux, de Valmy, Rouvroy, Auve, Autry, Cernay, Berzieux, Bouconville, Gratreuil, Somme-Bionne, Fontaine, Hans, Laval, Wargemoulin, Gizaucourt, Beauséjour et les tombes isolées du champ de bataille de Minaucourt, Ferme de Beauséjour, Maisons de Champagne, Massiges, Ville sur Tourbe, Ripont.

Les militaires qui y reposent appartenaient principalement aux: 1er, 8e, 9e, 11e, 12e, 14e, 15e, 20e, 26e, 33e, 37e, 43e, 53e, 55e, 69e, 73e, 80e, 86e, 104e, 108e, 113e, 115e, 117e, 120e, 122e, 130e, 142e, 143e, 146e, 153e, 156e, 160e, 293e, 299e, 319e, 337e, 342e, 359e, 363e, 403e, 410e, 411e, 412e, 418e Régiments d'Infanterie, 2e, 4e, 18e, 19e Bataillons de Chasseurs à Pied, 2e, 3e, 4e, 7e, 8e, 21e, 22e, 23e, 24e Régiments d'Infanterie Coloniale, du Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc, 2e, 4e, 9e Zouaves, 2e, 4e, 5e, 7e Tirailleurs Algériens 1er, 2e, 3e Génie, 14e et 18e Dragons, 3e Chasseurs d'Afrique, 39e, 43e, 54e, 57e, 110e, 178e, 456e, 255e Régiments d'Artillerie.

 

Son décès, confirmé par un jugement du tribunal de Muret, en date du 8 janvier 1920, est porté dans le registre d’Etat-civil de la commune de Cazères au 21 janvier 1920.

 

Son nom (avec le prénom Laurent) est gravé sur les Monuments aux morts de Trèbes et de Cazères.     

 

Sa jeune veuve Lucienne Marguerite Jeanne POUGEOLLE sera titulaire d'une pension. La décision sera publiée au Journal officiel du 22 septembre 1917, avec rétroactivité à compter du 16 septembre 1914.