Jean Pierre Paul ROCH (1876/1917)

Fils de Pierre et d’Anne COSTESÈQUE,  Jean Pierre est né le 18 septembre 1876 à Cazenave-Serres-et-Allens (Ariège)

 

Ses parents sont cultivateurs. Il passe toute sa jeunesse  dans cette commune. Sa mère décède avant l’âge de ses 20 ans.

 

A l’époque de la commission de recrutement devant laquelle il passe, à Tarascon (Ariège), en septembre 1896, il se dit cultivateur et résider à Cazenave-Serres-et-Allens (Ariège). Son n° matricule est le 699 / Foix

 

Il n’effectue pas de service militaire, car il est ajourné en 1897 et dispensé en 1898 pour surdité.

 

Au début des années 1900, il émigre dans l’Aude pour chercher du travail. Il se marie le 28 octobre 1907 à Marseillette avec Françoise Rosalie BERJEAUD.

 

Vers 1910, il s’installe à Trèbes avec son épouse et son père. D’ailleurs, son père décèdera à Trèbes en 1923.    


                                  artilleur  1915                 fantassin territorial 1916    

 

 

Après le début de la guerre, le conseil de révision examine son cas le 9 septembre 1914 et le requalifie «bon pour le service armé». Il est mobilisé le 18 mars 1915 et est affecté au 10ème régiment d’artillerie à pied (15ème région militaire – Toulon). A quelle batterie est-il affecté ? Va-t-il au front ?    

 

Le 4 avril 1916, le conseil de révision, le classe dans les services auxiliaires pour surdité bilatérale. Il est affecté au 22ème S.C.O.A, le 22 mai. 

Le 16 mars 1916, Jean Pierre passe au 83ème régiment d’artillerie lourde, mais apparemment ne combat pas    


 

Il est inhumé à Axat ? (à vérifier)

 

Son acte de décès est porté sur le registre d’état-civil de Cazenave-Serres-et-Allens (Ariège) à la date de son décès

 

Son nom est gravé sur le Monument aux morts et sur une plaque du « mur du Souvenir » de la commune de Trèbes

 

Sa veuve percevra une pension

 

 

Journal officiel du 14 mai 1918

 

 

Il est alors affecté dans les services auxiliaires du 127ème R.I.T. (Carcassonne), le 24 mai, géré par l’administration du 143ème R.I.

 

Il est peut-être rapidement affecté dans la Haute-vallée de l’Aude, chargé de l’entretien d’une centrale hydro-électrique à Axat, la centrale Saint-Georges qui fut la première centrale hydro-électrique construite en France et inaugurée le 25 décembre 1900

 

 

 

<<<<< Photo du poste, on aperçoit quelques militaires chargés du fonctionnement et de la protection 

 

 

 

Victime d’un accident, il meurt électrocuté, en service commandé, le 10 mai 1917, dans la centrale hydro-électrique Saint Georges à AXAT (Aude)  


 

A Trèbes, sur le monument aux Morts et sur le mur du souvenir , le nom (mal orthographié) de Jean ROCH.

 

Il est en revanche absent du Monument de Cazenave-Serres-et-Allens