Louis Paulin BOUSCATIER  1894/1927

Fils de Paul, plâtrier et d’Eugénie MIQUEL, tous deux trébéens, mariés en 1888, Louis Paulin BOUSCATIER est né à Trèbes le 18 février 1894. C’est le petit dernier d’une fratrie de 3 enfants. Il passe toute sa jeunesse et son enfance à Trèbes.

 

Lorsqu’il passe son conseil de recrutement, à Capendu, au printemps 1914, son n° matricule 577bis / Narbonne. Il déclare exercer le métier de cultivateur et résider chez ses parents à Trèbes. Il est tout d’abord exempté pour ostéo-miélite du tibia droit. Puis la commission de réforme de Carcassonne, lors de sa session du 26 juin 1914, le propose même pour une exemption définitive.

 

Malheureusement la guerre en décidera autrement. Il est toutefois maintenu exempté par la commission du 28 octobre 1914. Mais la guerre manque de bras. Il est donc classé dans les services auxiliaires le 30 mars 1917 et dirigé vers le 3ème groupe d’aviation le 15 mai 1917 (Camp d’Avord à Istres).

 

Le jeune frère de sa mère, Gaston MIQUEL, est mort en avril 1917


Après quelques semaines, Louis BOUSCATIER est orienté vers le 2ème groupe (basé à Bron, près de Lyon) le 6 juin, arrivé au corps (au front) le 11 septembre dans l’Oise, probablement dans les services auxiliaires (entretien du matériel)

 

 

 

Probablement hospitalisé vers  le 11 septembre 1917

 

Il est classé "inapte définitif aux armées" le 23 novembre 1917 par le conseil de révision de Compiègne siégeant à Creil, pour « tuberculose osseuse (cou, clavicule, malléole, tibia, …) »

 

 

 

 

 

 

Après la décision du Conseil de révision, il est affecté au dépôt du 56ème R.A.C. le 3 décembre 1917, puis transféré le 4 décembre au 143ème R.I. à Carcassonne (et Castelnaudary).

 

 

Louis Paulin est démobilisé seulement le 11 septembre 1919.    

 

 

<<<<<     quelques hommes du 2ème groupe d'aviation

 

 

 

 

 

 

Louis Paulin BOUSCATIER décède à son domicile, à Trèbes,  le 7 juillet 1927.

Il est inhumé dans le cimetière communal de Trèbes. Aucune inscription ne rappelle sa participation au conflit malgré son mauvais état de santé.