François Georges COLOMBIÈS (1878/1917)

artilleur en 1915

... et en 1916

François Georges, fils de Jacques et de Françoise GAUBERT, est né le 15 mars 1878 à Trèbes. Il passe toute son enfance et son adolescence à Trèbes.

 

Trèbes est une commune située dans l'aire urbaine de Carcassonne, à 6 km à l'est de cette dernière, au sud de la France. Placée dans un couloir entre la Montagne Noire au nord et les Corbières au sud-est, la plaine du Lauragais à l'ouest et la vallée de l'Aude au sud, dans un emplacement stratégique sur la route entre Méditerranée et Océan Atlantique, connu depuis le néolithique. Sa superficie est de 16,36 km², ce qui en fait une grande commune comparée à celles de l'Aude. Ses voisines sont: Berriac, Bouilhonnac et Villedubert. Elle compte 2 000 hab. en 14 (Près de 6000 aujourd’hui).

 

 

Lors du conseil de révision (classe: 1898 - n° matricule au  recrutement: 21) qu’il effectue à Capendu, il déclare exercer le métier de tailleur de pierres, et résider à Trèbes avant 1897. Mais de fait il est déjà militaire. Il est déclaré apte, mais il s’est engagé un an plus tôt, le 5 avril 1897 au 5ème régiment de chasseurs d’Afrique. Il effectue 4 ans de campagne en Algérie et il est rendu à la vie civile, le 5 avril 1901.

 

Marié le 16 novembre 1903, à Castelnaudary, avec  Marie Eugènie SALVETAT, d’où au moins un enfant Paule ou Pauline ROUQUET, née en 1904 à Trèbes.

 

Il décède le 12 septembre 1917 à Rosendaël (Nord)     


A la mobilisation, François COLOMBIÈS a 36 ans. Il est rappelé le 6 août 1914, et il rejoint le dépôt du groupe territorial du 3ème régiment d’artillerie de Castres. Il y reste affecté jusqu’au 1er mars 1915.

Le 2 mars 1915, il est affecté dans une unité combattante, le 56ème régiment d’artillerie de campagne (RAC) qu'il rejoint en Champagne. C’était le régiment d'artillerie de la 31ème D.I. Chaque Corps d'Armée possédait également un régiment d'artillerie lourde (RAL). La 31ème division était l'une des 2 divisions du 16ème Corps d’armée, dont le RAL se trouvait être le 116ème. L'Artillerie Divisionnaire (A.D. 31) se compose organiquement des unités suivantes:

- 56ème R.A.C à 3 Groupes de canons de 75 mm, Mle 1897, chacun à 3 batteries de 4 canons, soit au total 36 pièces.

- 5ème Groupe du 116ème R.A.L à 3 batteries de canons de155, Mle 1915, Saint-Chamond, soit au total 12 pièces.

une pièce de 155mm

chargement des caissons

vue du haut de l'Index de la "main de Massiges"

 

 

Après neuf mois de secteur, le 56ème va cantonner aux environs de Ville-en-Tardenois. Il en profite pour se reconstituer et, par quelques manœuvres indispensables pour coordonner l'expérience des anciens et la bonne volonté des jeunes, il se prépare à rentrer de nouveau dans la bataille. 

 

En février 1916, le Régiment entre en secteur à l'est de Soissons et occupe la zone s'étendant de Soupir à Vailly. Le front est calme. L'artillerie, facilement masquée dans ce pays  accidenté et boisé, trouve d'excellentes positions. De solides abris assurent aux sections de repos une sérénité parfaite; des deux côtés la bataille semble s'être apaisée. Le Régiment travaille activement à organiser de nouveaux emplacements, participant ainsi à la préparation de l'offensive projetée pour 1917. 

 

La 31ème D.I., y compris son régiment d'artillerie, arrive dans le secteur de Verdun dans la première quinzaine d'août apporter son concours et prendre son tribut de gloire. Au moment où il débarque à Verdun, de violents combats se sont déjà livrés autour de la citadelle, de nombreuses divisions ont exécuté avec courage et abnégation les ordres du commandement : «Ils ne passeront pas.» Mais le maréchal Pétain a dit aussi : «On les aura », et il restait « à les avoir ». Pour cette mission il avait gardé quelques divisions «fraîches», prêtes à apporter leur utile concours. La 31ème D. I. était parmi ces dernières. 

 

Dès le 2 août, les reconnaissances de position sont faites et le 56ème R.A.C. se met en batterie sur le front Thiaumont-Ravin de la Dame. La relève est extrêmement pénible. Elle s'effectue sous un bombardement intensif d'obus de tous calibres, explosifs ou toxiques; la crête de Belleville est particulièrement visée. Le 1er Groupe s'établit précisément sur cette crête. Les 2ème et 3ème au sud du fort St-Michel, la 9ème batterie en avant, sur les pentes de Froideterre.

 

Les 3 régiments de la Division dès le 31 juillet, engagent une lutte acharnée aux abords de l'ouvrage de Thiaumont, qui, après 15 jours de combats ininterrompus, reste enfin entre nos mains : imposant à l'ennemi son premier repli, inscrivant à leurs drapeaux de nouveaux titres de gloire.

A cette occasion, plusieurs citations furent accordées.

 

Dans ces journées terribles, les artilleurs du 56ème méritèrent bien la confiance de leurs chefs. Les servants restèrent toujours à leur pièce sans se soucier des obus de toutes sortes qui tombaient à côté d'eux, malgré l'éclatement de leurs propres canons surchauffés par ces tirs. Les conducteurs les ravitaillèrent, nuit et jour, sans repos, à travers les barrages d'artillerie et les tirs d'interdiction, sur des pistes sans cesse battues par le tir ennemi. Les guetteurs, au mépris du danger, montèrent aux arbres, tandis qu'aux pieds tombaient les 210. Les téléphonistes parcoururent avec les masques, jour et nuit, leurs réseaux innombrables de lignes de toute nature. Chacun, malgré les souffrances, l'absence de sommeil, les pertes, faisait tout son devoir, remplissait sa mission. Jamais énergie ne fut dépensée avec autant d'abondance, jamais tâche sacrée ne fut remplie avec plus de courage, de volonté et d'abnégation. 

Une pièce de 75 avec son caisson et son attelage

  

 

François Georges est 2ème canonnier conducteur (il s’agit d’attelage de chevaux tirant les canons, les caissons,... à conduire)

Début mars, le 56ème R.A.C. est transporté dans la région de Beauséjour en Champagne où, avec la 31ème D.I. puis avec le 31ème C.A. et enfin avec la Division marocaine, il participe aux attaques dans ce secteur. 

Du 14 au 18 mars, les artilleurs tirent sans répit malgré une violente réaction. L'attaque ne donne pas les résultats qu'on en attendait et le régiment défend le front devant la «Butte du Mesnil » jusqu'au mois de septembre. Ce secteur est très actif; c'est la pleine période de guerre de mines; l'artillerie de tranchée, développée et perfectionnée de part et d'autre, oblige les combattants à une surveillance beaucoup plus attentive; l'artillerie de campagne, de son côté, travaille à organiser les grandes offensives de septembre. 

Les recherches de positions et d'observatoires se multiplient. Des travaux de toutes sortes surgissent. Les reconnaissances aériennes plus systé-matiques forcent à la «prudence». Les déplacements ont lieu désormais pendant la nuit. 

Le 9 juin, un chef d'escadron est tué d'une balle au front à son poste d’observation. Cet officier reçut une brillante citation à l'ordre de la IVème Armée: «Tombé face à l'ennemi dans l'amplitude de son essor en accomplissant son devoir avec une modestie particulière. » 

Le 19 septembre, un sous-lieutenant est tué lui aussi étant en observation. 

Le 25 septembre, l'ordre est enfin donne; l'attaque se déclenche. Le 1er et le 3ème groupe appuyant le 20ème C.A. ont comme directive la « Butte du Mesnil »; le 2ème groupe avec le 1er  C.A.C. devant «Ville-sur-Tourbe», puis dans le Ravin de la main de Massiges. Une fois de plus, les «soldats du Midi» firent ce jour-là encore tout leur devoir. 

Un aspirant est fait prisonnier et conduit à un poste de secours allemand dans la région du «Creux de l'Oreille» (main de Massiges). Dans l'après-midi, le bombardement français augmente d'intensité, interdisant toutes les voies d'accès au poste de secours.  Rien que blessé et prisonnier, ne perdant pas son sang-froid, l'aspirant qui connaît parfaitement la langue allemande, convainc les médecins ennemis que l'attaque entreprise le matin sera. poursuivie jusqu'au bout et réussit à les persuader de se rendre. A la tombée de la nuit, il reparaissait dans ses lignes accompagné de tout le personnel du poste de secours et d'un certain nombre de soldats français blessés.. 

Un lieutenant, commandant la 8ème batterie, le 29 septembre, à l'attaque de la «Butte du Mesnil», est détaché comme observateur avancé en première ligne. Il doit accompagner l'infanterie pour occuper le plus rapidement possible un observatoire sur a crête conquise. Au moment de l'assaut, l'ennemi riposte sur nos tranchées et une section d'infanterie se trouve "privée" de son officier. Le lieutenant Aron se met à sa tête, l'entraînant jusqu'au premier objectif prévu. Blessé en atteignant la position ennemie, il s'y maintient quand même pendant deux jours, renseignant le commandement sur la situation, donnant à tous ceux qui l'entouraient l'exemple du plus magnifique courage et de la plus grande abnégation. 

Un autre lieutenant fait preuve de qualités de cœur. Détaché le 27 septembre  auprès du commandant du Régiment d'Infanterie, il est grièvement atteint au moment où il sort d'une tranchée violemment bombardée pour faire place aux blessés qui l'encombraient. On apporte un brancard pour le transporter à un poste de secours; mais, comme à côté de lui il y a d'autres blesses, il cède aussitôt sa place à un soldat qu'il estime plus gravement atteint et trouve après ce geste sublime l'énergie suffisante pour faire à pied les 4 km qui le séparent de sa Batterie. 

 

Malheureusement, malgré la vaillance et l'énergie développées par tous, l'ennemi, au prix de lourdes pertes d'ailleurs, arrête notre offensive. Aussitôt le Régiment est relevé et vient prendre position devant Tahure pour coopérer avec la 31ème D.I. à l'attaque de la "Butte de Tahure". La réaction est très violente ; sous un martelage incessant d'obus de 210 et de 305, les Batteries en position dans la tranchée d'York (4ème, 5ème, 6ème). vivent des heures pénibles. C'est la «position de la Mort», comme l'appellent lés hommes de la 4ème batterie; cette unité a cinq hommes ensevelis par un obus malgré de vains efforts pour les dégager au milieu d'un bombardement intensif. Un capitaine est blessé le 11 octobre. 

A la fin du mois, les trois groupes sont réunis et mis en position devant la côte 193 à l'est de Souain, Là ils rejoignent la 31ème D.I. Toutes les attaques allemandes sont repoussées, puis le 56ème RAC reste appui direct du secteur sur le front Butte de Souain-Tahure. 

En décembre, il coopère à la défense de la côte 193. 

Mais, dans ces vallonnements dénudés où la craie et la pluie rendent le camouflage très difficile, les services de renseignements ont découvert peu à peu tous les ouvrages, toutes les positions. Les pistes fréquentées sont l'objet de tirs de surprise. Le secteur devient de plus en plus dur. 

Aussi, malgré sou entrain, son courage et son dévouement, la Division se fatigue et les pertes subies exigent qu'elle soit retirée de la bataille. Aux rudes épreuves succède le repos.    

 

Après une quinzaine de jours de repos, le 56ème RAC, toujours avec la 31ème D. I., prend la défense du front de Fille Morte-Boureuilles. Là, le 56ème, dont les positions de batteries sont assez dissimulées dans ce pays de forêts entrecoupé  de monts et de vallées, panse dans le calme automnal ses plaies nombreuses et se prépare à nouveau à remplir sa mission «jusqu'au bout». Du 10 septembre jusqu'au 25 décembre 1916, la 31ème D.I. reste ainsi soit en Argonne, soit devant Vauquois. 


 

 

 

 

 

Le 22 avril 1917, le Régiment tout entier rentre à la 31ème  D.I. devant le Mort-Homme et la côte 301, région qu'il défendra jusqu'au 20 septembre. 

De là, il inflige des pertes sérieuses à l'ennemi, qui, arrêté sur la rïve droite, attaque en colonnes serrées sur la rive gauche de la Meuse. Pendant 3 mois, la contre-offensive française se prépare dans un calme relatif. Les bombardements par obus de gros calibres et obus à gaz "ne trouble  pas la calme et persévérante volonté" des artilleurs (selon le rédacteur de l'Historique). Ceux-ci, malgré quelques attaques et coutre-attaques partielles du secteur, n'en continuent pas moins à travailler préparant la contre-offensive prévue. 

 

 

Dès le début de la préparation, la situation devient critique; les positions sont complètement retournées et 10 canons sont atteints par le feu allemand.  C'est ainsi que la 8ème batterie, les 28 et 29 juin, ne cesse de se maintenir, lors d'une violente contre-offensive allemande, en liaison avec l'infanterie à laquelle il apporte le concours le plus efficace. C'est cette même Batterie qui, réduite à une seule pièce avec des pertes sérieuses, continue son tir sur les objectifs assignés, malgré une violente réplique ennemie. A ce moment le 1er groupe appuie une contre-attaque sur Pomérieux, tandis que les 2 autres articipent à la reprise de la «Croix de  Fontenoy». 

Depuis le 15 août, chaque pièce tirait en moyenne 200 coups par jour et reconstituait ses, réserves la nuit par le jeu des approvisionnements.. Le 20 août, la consommation atteignit 7 à 800 coups par pièce. Il faut songer à l'effort physique que nécesitent de tels tirs, à l'effort d'attention fourni par les officiers, les chefs de pièce et. les servants, aux observatoires, aux échelons et près des pièces, on pourra juger de la fatigue que chacun était obligé de supporter.

 

Mais les pertes sont sérieuses, depuis la fin de juillet jusqu'au 23 août inclus : un capitaine était mort des suites de ses blessures, 5 officiers avaient été intoxiqués ou brûlés plus ou moins grièvement, 9 sous-officiers, brigadiers ou canonniers tués, 59 blessés très sérieusement dont 25 moururent des suites de leurs blessures (dont François Georges), 31 blessés légèrement ou intoxiqués, 13 canons étaient démolis par le bombardement. La prise du Mort Homme et de la côte 304, l'avance du front jusqu'au ruisseau des Forges commençait à être la récompense des efforts et des souffrances de la 31ème D.I. 

 

Le 56ème R.A.C., félicité pour ses tirs d'une remarquable précision, était récompensé par une citation le 20 septembre 1917 à l'ordre de la IIème Armée : " a montré la plus magnifique énergie en poursuivant travaux et tirs sans interruption, malgré de nombreuses attaques ennemies et de violents bombardements par obus de très gros calibres ou toxiques qui ont causé des pertes sévères... ". 

 

 

Le Régiment reste en position jusqu'au 20 septembre pour conserver le terrain repris ; puis il est relevé.

A partir de janvier 1917, les 3 groupes du 56ème R.A.C. passent sans interruption à la disposition de la 64ème D. I. à Avaucourt, de la 32ème D.I. à la côte 304 et de la 71ème D.I. au Mort Homme. Ils ne vont d'ailleurs -plus quitter Verdun jusqu'au mois de septembre 1917, passant alternativement de la rive droite à la rive gauche. 

 

 

Le 10 février, le Régiment est regroupé. Le 15, il entre en ligne devant la côte du Poivre, derrière le fort de Marre, appuyant la 55ème D.I. (1er et 2ème groupes au sud du fort de Marre, le 3ème sur les pentes de Froideterre. Il tire pendant 15 jours sans arrêt et, malgré les pertes sévères infligées par les réponses ennemies, son moral reste intact.

 

Puis, il est dispersé, mais ses divers éléments restent sur le front de Verdun. Les 2ème et 3ème groupes passent à la disposition du groupement «Z.A.» (du 31ème C.A. nommé Z à partir 6 février 1917 et ZA à partir du 27 mars 1917) devant Avaucourt et vont prendre position dans la forêt de Hesse près de Hermont, d'où l'on pouvait observer le tir ennemi provenant des batteries du bois de Cheppuy et celui des pièces lourdes de Montfaucon. Le 1er Groupe est mis à la disposition du Groupement F. (30ème C.A. depuis janvier 1917), sur les Hauts de Meuse; de là les observateurs voient toute la plaine de la Woëvre. 

 

 

 

 

 

Vers le 15 juillet, malgré les précautions prises pour masquer la préparation, l'adversaire commence a réagir assez violemment sur les voies de communication pour interdire le charroi des munitions et des matériaux. Mais les conducteurs font preuve d'abnégation et, malgré les pertes, le mouvement des véhicules est continu. 

 

Au début d'août, la réaction devient encore plus intense; la route qui descend de Vignéville à Montzéville, dont l'ennemi s'acharne à faire disparaître le camouflage, se transforme en un véritable charnier; cadavres de chevaux en décomposition, caissons éventrés, débris de toutes sortes. Sans cesse bombardé, Montzéville, situé au croisement des routes de La Claire et d'Esnes, n'est plus qu'un amas de pierres dispersées çà et là au hasard des explosions. La côte 310, qui abrite une artillerie sérieuse, est transformée en un volcan dont les explosions brèves et répétées semblent sortir d'innombrables cratères. Enfin la route de Montzéville à La Claire et à Esnes, balayée continuellement par les 210 et les 150, battue par les fusants, n'est plus qu'une véritable traînée de feu. 

Déjà le régiment a pris ses positions d'attaque qu'il continue à aménager sous les tirs allemands très nourris. 

 

Le 11 août, la 2ème batterie est soumise à un bombardement terrible, rendu plus pénible encore par l'emploi d'obus à gaz. Au milieu de l'après-midi, le capitaine commandant la batterie est atteint ainsi que deux hommes qui venaient le secourir

 

Le 13 août, enfin, la préparation d'artillerie commencer grondement terrible, qui continuera toujours plus intense jusqu'au 20 août. L'ennemi répond avec rage. Le 19, le 2ème groupe, soumis à un fort bombardement, n'a qu'une pièce démolie. Chaque jour, le harcèlement redouble d'intensité, la route de Montzéville à Chattancourt est surtout visée, les posilions de batterie ne cessent de recevoir des obus explosifs et toxiques. Chaque jour on déplore de nouvelles pertes d'hommes. Il faut signaler le courage simple des conducteurs qui reviennent sans cesse apporter aux batteries les munitions et les matériaux nécessaires. François Georges COLOMBIÈS est touché à la tête, probablement lors d'un de ces convois de ravitaillement en munitions. 

 

 

Après dix jours très pénibles pour le Régiment, le 20 août, à 4 h. 30, les 36 pièces ouvrent le feu. Le barrage roulant commence; sa vague d'acier et de feu ouvre là marche à l'infanterie et lui permet d'occuper les positions que les Allemands viennent d'être forcés d'abandonner.

Après avoir été évacué vers un hôpital de campagne pour les premiers soins, puis transporté à l'arrière vers l'hôpital de Rosendael, proche de Dunkerque,  François COLOMBIES décède le 1er septembre 1917, à l’Hôpital mixte n°32 bis – commune de Rosendael (59153) - des suites de sa blessure, fracture pénétrante du crâne. Il a 39 ans.

 

Il est inhumé dans la nécropole nationale de Dunkerque, tombe individuelle n°1372

 

Son décès, qui est porté dans le registre d’Etat-civil de la commune de  Castelnaudary, commune où est très certainement venue se réfugier son  épouse.

 

Son nom est nscrit sur le Monument aux Morts de Trèbes et sur celui de Castelnaudary.

Nécropole nationale de Dunkerque

Monument aux Morts de Trèbes