Louis Henri MARIN 1872/1917

caporal en grande tenue

sergent major en grande tenue

Fils de Paul Louis MARIN et de Jeanne Clarisse MALAURIE, Louis Henri est né le 12 mai 1872 à Camarès (Aveyron), situé au sud de Saint-Affrique et à 80 km de Béziers.

 

Il s’engage à Aurillac, le 20 octobre 1890, pour 3 ans. Il est affecté au 139ème RI en garnison à Aurillac (Cantal).

 

A l’époque de son conseil de révision, en septembre 1892, il est déclaré étudiant et réside avec sa mère, veuve depuis 1884 à Capdenac-Gare (Aveyron). Son n° matricule est le 511/Rodez.

 

Il est rendu à sa famille le 24 septembre 1893.

 

Il se marie avec Maria MAZARGUIL à Figeac (Lot), le 17 février 1898. Ils auront au moins un enfant, Jean Louis qui naîtra à Paris en 1900. Louis et sa famille réside à Pais jusqu’aux environs de juin 1904. Après un bref passage à Figeac, il s’installe vers 1905 avec ses beaux-parents à Trèbes pour exercer le négoce du vins.    


 

Classé depuis le 1er octobre 1909, dans la réserve de l’infanterie territoriale, Louis MARIN est rappelé le 19 avril 1915 au 124ème Régiment infanterie territoriale à Rodez (Aveyron). Il est affecté aux services administratifs.

 

Louis Henri est nommé caporal fourrier au 71° dépôt (?) le 5 mai 1915, puis sergent-fourrier au 72° dépôt (?) le 15 mai 1915, et enfin sergent-major au 98° dépôt (?) le 24 septembre 1915.

 

Durant l’hiver 1915/1916, il est probablement atteint d’une maladie  (?), ce qui conduit la commission de révision de Castres à le déclarer inapte le 6 mars 1916.

 

Probablement autorisé à regagner ses foyers, il se représente de la même commission à Castres tous les 2 mois : le 16 mai, le 17 juillet, le 4 septembre 1916, qui confirme son inaptitude, sa maladie ne semblant pas pouvoir être enrayée.

Caserne de Rodez, l'entrée principale et le Champ de manoeuvre

 

Louis Henri MARIN décède le 31 janvier 1917 dans son lit, à Trèbes, des suites d’aggravation d’une maladie contractée sous l’uniforme. Il aurait eu 45 ans quelques mois après.

 

Le statut de « Mort pour la France » lui est refusé.

 

Il n’en reste que son nom est bien inscrit sur le monument aux morts de Trèbes, ce qui n’est que justice.

 

Son décès, est porté dans le registre d’Etat-civil de la commune de Trèbes

 

Il est inhumé dans le cimetière de Trèbes.