Jean FAURÉ (1870 / 1917)

Fantassin territorial, garde voies

 

Fantassin territorial en 1916

 

Fils d’Etienne et de Marie VALETTE, Jean FAURÉ est né le 24 juin 1870 à Avignonet Lauragais (Haute-Garonne).

 

Avignonet Lauraguais est une commune de 2000 habitants (1872) du nord-est de la Haute-Garonne, à faible distance de Castelnaudary (Aude).

 

Convoqué pour le conseil de recrutement en septembre 1890, il réside avec ses parents à Fanjeaux (Aude), où il exerce le métier de cultivateur.

 

A la suite de ce  Conseil de révision qu’il effectue à Carcassonne (classe: 1890 - n° matricule au recrutement: 487), au cours duquel il a été déclaré apte, il accomplit son service militaire à partir du 14 novembre 1891 au 143ème Régiment d’Infanterie (Carcassonne, Castelnaudary) jusqu’ au 25 septembre 1894.

 

A la fin se son service militaire, il se marie avec Rose CATHALA, dont il aura au moins deux enfants : Marie, née à Malves en 1897 et Antoinette, née en 1901 à Malves (Aude).

 

Il réside à Trèbes à partir de 1905 jusqu'à sa mort, où il est ouvrier agricole chez M. Pierre et son fils Louis Etienne BERNIER.

 

Après sa mobilisation, il décède à l’hôpital mixte de Cholet (Maine et Loire) d’une maladie contractée au service, le 11 juillet 1917. C'est le plus âgé des MPF (47 ans) de la commune de Trèbes.   


A la mobilisation, Jean FAURE a 44 ans, il est pourtant rappelé au début août 1914 dans la réserve territoriale et il participe au service de GVC (Garde des voies et des ouvrages stratégiques à l’arrière). Il est libéré le 10 septembre 1914.

 

Neuf mois plus tard,  le 1 avril 1915, nouveau rappel, il est affecté au 125ème Régiment d’Infanterie territoriale (Narbonne). Il y a lieu de penser qu’il reste au dépôt, le régiment se trouvant alors en Tunisie.

 

Le 17 mai, il est affecté au 326ème régiment d’infanterie territoriale. Il s’agit d’un nouveau régiment crée en mai 1915. Le 326ème RIT a été constitué à partir d'éléments épars de la 16ème région (Montpellier) au camp de La Courtine dans la Creuse début mai 1915 où il reste à l'instruction jusqu'au 26 juillet 1915. Le régiment est constitué par les plus anciens réservistes de la territoriale. Il est intégré à la 204ème brigade de 102ème division d’infanterie territoriale (DIT) avec le 342ème RIT constitué dans les 17ème (Toulouse) et 18ème régions (Bordeaux).

 

De juillet au 12 septembre 1915, stationne en région parisienne près de Plaisir (Yvelines) puis jusqu'au 30 septembre effectue des travaux près de Beauvais. 

 

Le 2 octobre, il est au front au sein du XIIIème  corps d'armée (Clermont-Ferrand) près de Compiègne puis la région de Montdidier et début novembre à Rocquencourt (Oise). Le 6 novembre, le régiment est retiré du front pour des travaux dans la région d'Amiens (Boves notamment) où il est mis à la disposition de la Direction de l'arrière (4ème bureau du Grand Quartier Général).     

une section de fantassins territoriaux à La Courtine

 

 

Jean FAURE décède le 11 juillet 1917 à l’hôpital mixte de Cholet (Maine et Loir) des suites d’une maladie pulmonaire, contractée au service.

 

D'abord inhumé à Cholet, son corps a été restitué à la famille et il est inhumé dans le cimetière municipal de Trèbes.

 

Son décès est porté dans le registre d’Etat-civil de la commune de Cholet à cette date. Un extrait est adressé à la commune le Trèbes le 12 juillet 1917.

 

Son nom est gravé sur le Monument aux morts de Trèbes.    

 

Le 1er mai 1916, la 102ème DIT est dissoute, les 3 bataillons du 326ème RIT restent à la disposition de la Direction de l'arrière...

 

Il est difficile de trouver d’autres informations sur la suite du parcours de ces bataillons… Sans doute participe-t-il à des travaux de fortifications, d’approvisionnement, ou de services, comme sur la photo ci-dessous: une armurerie ambulante, un atelier d’entretien des mousquets.   Il participe probablement aussi à ce qu'on appelle l'assainissement des champs de bataille...  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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