Gaston Louis MIQUEL 1886/1917

 

 

 

Gaston Louis MIQUEL vers 1909

Fils de Jean et de Rose PARASSE, trébéens de naissance, Gaston Louis MIQUEL est né le 8 novembre 1886 à Trèbes. Il est le petit dernier d’une famille de 4 enfants. Gaston Louis y passe toute son enfance et sa jeunesse.

 

Trèbes est située dans l'aire urbaine de Carcassonne au sud de la France à 6 km à l'est de la Cité. Son emplacement stratégique sur la route entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique est connu depuis le néolithique. La ville se trouve dans un couloir entre montagne Noire au nord et  Corbières à l'est, la plaine du Lauragais à l'ouest et la vallée de l'Aude au sud. La superficie de la commune est de 16 km² ce qui est une grande commune pour l'Aude. Ses voisines sont Berriac, Bouilhonnac et Villedubert. Elle comptait 2000 hab. en 1914.

 

Lors du conseil de révision de sa classe, en 1906, à Capendu, il exerce le d’ouvrier plâtrier avec son père et il est domicilié chez ses parents à Trèbes. Son n° matricule au recrutement est le 147 / Narbonne. Il est jugé apte et bon pour le service. Il effectue son service militaire à partir du 8 octobre 1907, jusqu’au 25 septembre 1909 à la 15ème section de secrétaires d’Etat-Major de Marseille

 

Il se marie le 3 août 1910 à Cuxac-Carbardès (Aude) avec Angèle SÉVERAC, une fille de cette commune. De ce mariage naîtra en 1912 un enfant, une fille Rose (la mère de Serge CROS, un trébéen bien connu).

 

Gaston Louis décède le 17 avril 1917 à Sapigneul (51171)    

 


A la mobilisation, il n’est affecté qu’à compter du 18 décembre 1914 au 141ème R.I. (à Marseille). Après un temps de formation de 3 mois, il est affecté à compter du 17 mars 1915 au 132ème R.I. (théoriquement en garnison à Reims, mais de fait en Bretagne à partir de septembre 1914) (24ème B.I. - 12ème D.I.).

 

Lorsqu’il le rejoint, son régiment est engagé dans le secteur des Eparges depuis octobre 1914. Les combats sont permanents. Ces positions sont le théâtre d’une des luttes les plus meurtrières et les plus pénibles de toute la guerre. L’ennemi s’acharne pour la possession de la crête, les attaques et les contre-attaques, les combats corps à corps et à la grenade, sous un bombardement d’obus de tous calibres et sous l’écrasement des torpilles se renouvellent sans arrêt, pendant une période de 5 mois dans les pires conditions.

 

Le 18 avril, le régiment est relevé et va cantonner à Sommedieue. C’est là que Gaston rejoint son régiment. Entre le 16 mars et le 24 avril, ce sont 2970 h. qui viennent en renfort, c’est dire l’état des pertes de celui-ci.

 

Le 24 avril le régiment est affecté à un nouveau secteur autour de Rupt et Mouilly. (La côte de Senoux, sous la tranchée de Calonne). Immédia-tement le régiment attaque pour reprendre des tranchées perdues la veille. Après quelques jours difficiles, les choses s’améliorent un peu et des périodes en 1ère ligne alternent avec des périodes en réserve. Les défenses françaises, à l’est de Mouilly, s’appuyaient sur le chemin des Éparges et sur le chemin menant au calvaire situé en bas de la Gruerie, en passant par la Grande Haie. Le 132ème essuie surtout des tirs d’artillerie. Paradoxalement, c’est parfois plus dangereux. Les canons allemands arrosant copieusement les lignes arrières. Il reste dans ce secteur jusqu'au 2 août. Le 132ème relevé quitte le secteur de Calonne pour aller au repos à Rambluzin-et-Benoite-Vaux. À partir d’août une période de repos et d’instruction à Villote devant St Mihiel. Il reste à cet endroit jusque début septembre. 

  

 

 

 

 

Le 24 avril le régiment est affecté à un nouveau secteur autour de Rupt et Mouilly. (la côte de Senoux, sous la tranchée de Calonne). Immédia-tement le régiment attaque pour reprendre des tranchées perdues la veille. Après quelques jours difficiles, les choses s’améliorent un peu et des périodes en 1ère ligne alternent avec des périodes en réserve. Les défenses françaises, à l’est de Mouilly, s’appuyaient sur le chemin des Éparges et sur le chemin menant au calvaire situé en bas de la Gruerie, en passant par la Grande Haie. Le 132ème essuie surtout des tirs d’artillerie. Parado-xalement, c’est parfois plus dangereux. Les canons allemands arrosant copieusement les lignes arrières. Il reste dans ce secteur jusqu'au 2 août.

 

(On sait par un courrier que le 11 juillet 1915, que Gaston est à l’hôpital 21 de Moulins pour une opération bénigne).

 

Le 132ème relevé quitte le secteur de Calonne pour aller au repos à Rambluzin-et-Benoite-Vaux. À partir d’août une période de repos et d’instruction à Villote devant St Mihiel. Il reste à cet endroit jusqu’au début du mois de septembre.

 

    

 

 

 

 

 

 

Néanmoins, il conserve sa position, repoussant toutes les contre-attaques, impassible sous un ouragan de mitraille. Sur cette position à partir du 28 septembre, au bois des Cuisines le 2 octobre, au sud du bois du Sabot le 5, au bois P. 15 et P. 16 du 7 au 13 octobre, il travaille à l’organisation de la ligne, il organise défensi-vement le terrain conquis ou progresse à la grenade pour en conquérir un nouveau. Le 13 octobre, les bois P. 15 et P. 16 sont occupés en entier par lui et organisés.    

 

 

Il y a lieu de penser que Gaston Louis est blessé entre le 25 septembre et le 14 octobre 1915. Le JMO ne donne pas les noms des blessés. Il est évacué.    

 

Le 132ème gagne ainsi, Rumont, Vavincourt, Rancourt-sur-Ornain pour être le 4 septembre à Heitz le Maurupt, le 7 à Bussy-Lettrée et le 21 à Cernon au Sud de Châlons-sur-Marne. Une marche vers le camp de la Noblette amène le 132ème près de ce camp le 24 septembre 1915. Du 22 au 24 septembre, le 132ème stationne au Camp de "La Noblette".

 

Le 25 septembre 1915, dans le cadre de la 2ème grande offensive de Champagne, le 2ème corps d'armée colonial, aile droite de la 4ème armée, avait la redoutable mission, en partant de part et d'autre du village de Souain, de faire tomber la 1ère position allemande sur un front de 5 km et sur une profondeur de plus de 3 km. Le 2ème corps colonial devait ensuite percer la 2ème position ennemie au nord de Navarin, afin de permettre aux unités du 6ème corps d'armée (127ème DI, 12ème DI dont le 132ème RI, 56ème DI) d'exploiter en direction de Somme Py -Vouziers.

le 26 septembre 1915 - 3 h «… La mission du 6ème corps est de continuer l'offensive en direction générale de Sommepy. 12ème DI, à l'ouest de la route de Somme-Py".     

 

Le 27 septembre: À l'aile droite de la 253ème brigade, le 132ème RI avance sur la tranchée des Satyres, immédiatement à l'Est de la tranchée des Saxons. Il prend pied sur la Butte de Souain. Aucune brèche n'existe dans le réseau. Ne pouvant aller plus avant, il commence à creuser le sol à 150 m au sud de la position allemande, sous une véritable grêle de projectiles et, malgré plusieurs contre-attaques ennemies. Quand le moment est venu d’intervenir, le 27 septembre, le 132ème, avec sa vigueur habituelle enlève la butte de Souain et la tranchée du Satyre ; mais il est arrêté devant des fils de fer intacts. 


Béthincourt. avant                                        et                     après les combats >>>

Puis sur le front du régiment, l’infanterie ennemie effectue 2 attaques simultanées. A droite, les vagues successives se présentent et sont prises à partie par les mitrailleuses et les engins de tranchées: la 1ère vague ne peut aborder nos défenses accessoires; la 2ème vague tourbillonne et reflue; elle est ramenée par les suivantes. Notre artillerie fauche ce qui n’a pas été atteint par les balles. A 16 h, la compagnie de gauche voit apparaître les tirailleurs ennemis sur la rive de la Hayette; l’ennemi est immédiatement cloué au sol par les feux d’infanterie et de mitrailleuses.

 

Le 29 avril, les hommes du 161ème enlèvent une tranchée ennemie faisant des prisonniers. Le 30 avril, une nouvelle attaque allemande échoue.

 

Le 5 et 6 mai, le régiment s’embarque à Blercourt pour aller au repos à Haironville.

 

Le 13 mai, le Général PETAIN prononce les paroles suivantes, qui montrent le cas qu’il faisait de la 40ème DI: «Sur 52 divisions passées sur le front de Verdun, la 40ème D.I. est celle qui m’a donné le plus de satisfaction; elle a fait preuve d’un mordant dans l’attaque et d’une ténacité dans la défense absolument remarquables; faites-moi toutes les propositions de citations que vous jugerez utiles; je n’ai rien à lui refuser. D’ailleurs, je la renvoie au Mort-Homme, n’ayant rien de meilleur à mettre à cet endroit.» (Merci du cadeau !!! NDLR)

 

Jusqu’au 22 mai, date à laquelle il est embarqué, le régiment reste au repos. Avant de monter en secteur, il reçoit une belle citation.    

 

A sa guérison, le 17 avril 1916, il est affecté au 161ème R.I. (de St Mihiel) 80ème BI – 40ème DI, apparemment en tant que musicien-brancardier.

 

Depuis le 16 mars, le 161ème est entre le Mort-Homme et Béthincourt. Le 3ème bataillon s’organise en rase campagne, la gauche appuyée à Béthin-court, face au nord-est, en liaison à droite avec le 1er bataillon. Cette première période d’organisation se poursuit jusqu’au 6 avril sous des bombar-dements violents, travaillant nuit et jour à l’amélioration de leurs position, posant de sérieuses défenses accessoires. Les pertes sont nombreuses. Le 6 avril, à 17 h, les allemands déclenchent une attaque sur Béthincourt; les éléments qui défen-dent le village sont très éprouvés et l’ennemi menace notre gauche. La 9ème compagnie exécute une contre-attaque et arrête l’ennemi qui menaçait de les prendre à revers. Le lendemain, ils contre-attaquent, menée vigoureusement, elle échoue sous les tirs de mitrailleuse et d’artillerie.

 

Du 8 au 14 avril, le régiment cantonne à Autrécourt, puis gagne le bois Bouchet pour relever le 162ème RI. Tout en tenant le secteur du 15 au 21 avril, le régiment organise la ligne de soutien; ses pertes sont sérieuses en raison de la violence des bombardements (25 tués et 110 blessés). Le 22 avril, de 13 à 16 h, les allemands bombardent les positions.

 

Dans la période du 22 mai au 5 juin, dernier séjour du régiment au Mort-Homme, il va prendre l’initiative des attaques. Le 27 mai, à 2h 30, les allemands tentent d’attaquer; ils sont repoussés. Dans l’après-midi, les hommes du 161ème enlèvent plusieurs éléments de tranchées, ramenant une cinquantaine de prisonniers. Du 28 au 30 mai, tirs violents de l’artillerie allemande. Le 31 mai, au cours d’une attaque qui réussit pleinement, ils enlèvent une solide organisation et ramènent près de 200 prisonniers.

 

Les 6 juin, le régiment va cantonner à Mussey et Combles jusqu’au 14 juin. Le 20 juin, le régiment occupe jusqu’au 4 août le secteur du bois d’Ailly (Forêt d’Apremont). Puis, il gagne le camp de Saffais, et la région de Troussencourt le 13 septembre. L’instruction est renforcée, et le régiment se reconstitue pour entrer dans la bataille.


 

Le 28 septembre, il est dans la Somme. Le 161ème relève des éléments qui viennent d’enlever la ferme de Priez. Le secteur se trouve dans la hernie que le commandement voulait élargir entre Combles et Péronne. Devant l’organisation ennemie des Portes de Fer, fortement défendue et couverte par des réseaux qu’il va falloir enlever, la plaine n’est qu’un vaste champ d’entonnoirs, que notre artillerie martèle sans cesse. Les 1er et 3ème bataillons tiennent le secteur.

 

 

 

Le 1er octobre à 16 h, l’attaque est lancée et, d’un seul bond, le 3ème bataillon atteint son objectif; le 1er bataillon, après avoir réduit un centre de résistance important, tenu par des mitrailleuses, enlève, le 3, l’autre partie de l’organisation des Portes de Fer, ramenant un officier et 50 prisonniers et s’emparant d’un nombreux matériel, mitrailleuses et munitions.

 

 

 

Le 3 octobre, le 2ème bataillon relève le 3ème. L’objectif final est Sailly-Saillisel, dont les ruines se dressent à 2 km. Mais devant le village se dresse encore un obstacle: la tranchée de Teplitz, avec ses avancées sur le plateau. Toute cette région est violemment bombardée et balayée par les feux de mitrailleuses ennemies.

 

Le 7 octobre, à 13h 30, le régiment se porte vigoureusement à l’attaque. Le 2ème bataillon, favorisé par le terrain, atteint facilement son objectif. Mais le 1er bataillon, qui doit franchir le plateau, est arrêté en raison des pertes,dans son élan, après s’être emparé de l’abri de l’Observatoire et des tranchées au sud de Teplitz.

 

 

 

 

 

 

Enfin, le 10 octobre, malgré les violents tirs de barrage ennemis, le 1er bataillon enlève d’un seul bond la tranchée de Teplitz, ramenant plusieurs mitrailleuses et une cinquantaine de prisonniers, dont 2 officiers. Avant d’être relevé, le commandement veut faire une tentative sur Sailly-Saillisel. Le 12 octobre, les 2ème et 3ème bataillons se portent à l’attaque; après avoir abordé le sud-ouest vers le château, les feux de mitrailleuses arrêtent leur élan.     

 

 

Le 15 octobre, après la relève, le régiment est embarqué pour Gournay-Ferrières, où il reste au repos jusqu’au 3 novembre. Le 4 novembre, les camions le transportent vers le précédent secteur. En raison du mauvais temps, le terrain n’est plus qu’un lac de boue. Il relève dans la nuit du 5 au 6 novembre des éléments du 94ème R I, du 7ème et du 8ème BCP. Il lui reste à enlever la partie est du village de Saillisel.


L’artillerie est toujours extrêmement active, les tranchées n’existent pas, elles sont à peine ébauchées. Le 9 novembre, une première tentative sur Saillisel échoue. Le 11, le village est enlevé avec la participation des 1ère et 2ème cie qui réduit un centre de résistance, tenu par 46 hommes et les mi-trailleuses, dont les feux prenaient de flanc l’attaque. La 9ème cie participe aussi. Dans la nuit du 13 novembre, le régiment est ramené sur sa 2ème position. Au moment où il devait être relevé, vers 17 h, une violente attaque ennemie est dé-clenchée sur Sailly-Saillisel et plus au sud. A 20 h le 1er bataillon remonte vers Saillisel pour boucher un trou qui s’est produit dans la ligne. Le 2ème bataillon, alerté, s’arrête à la route de Béthune. Le régiment est enfin relevé le 16 et ramené au repos vers Poix, qu’il quitte le 24 novembre pour Fossoy et Crézancy. Le 7 décembre, il poursuit son instruction au camp de Dravegny (sud de Fismes). 

 

 

 

tranchée à Sapigneul le long du canal

 

 

 

Le 17 avril, l’artillerie allemande bombarde très sérieusement les lignes. Les boyaux occupés n’offrent aucun abri, et chaque déplacement est sanctionné de tirs de mitrailleuses. Gaston Louis MIQUEL, qui poursuit son travail de brancardier et qui porte assistance aux blessés, succombera à l’un de ces obus ou de ces tirs. Il sera honoré d’une citation à titre posthume à l’ordre du régiment.

Il sera honoré par 2 citations ::

8 janvier 1917: «a fait preuve de zèle et courage dans ses fonctions de brancardier en 1916, devant Verdun et dans la Somme»

22 avril 1917 « tombé glorieusement en transportant les blessés sous le feu le plus violent» 

 

parue au Journal officiel

Le 17 avril 1917, (le jour de sa mort), Gaston Louis s’isole quelques instants pour écrie une lettre  à son épouse (qui visiblement vit dans sa famille à Cuxac-Cabardès-hameau de Cazelles)    

 

 

Le 26 décembre, le 161ème embarque à Fismes, pour aller tenir le secteur de la main de Massiges, puis celui de Ville s/Tourbe qu’il quitte le 27 janvier.

 

 

Pendant la période du 9 février au 23 mars, le régiment, disséminé en arrière du front de la Vème armée, procède aux travaux préparatoires de la grande offensive qui doit avoir lieu en avril. Le 23 mars, le régiment est regroupé et reprend l’instruction au camp de Lhéry, puis cantonne à Poilly et à Treslon. Le 1er bataillon est détaché la 2 avril pour aller creuser les parallèles de départ dans le futur secteur d’attaque du régiment.

 

 

Dans la nuit du 14 avril, le 2ème bataillon relève, en 1ère ligne, le 287ème RI. Dans la nuit du 14 au 15, les 1er et 3ème bataillon prennent leurs emplacements d’attaque. Mais les difficultés de la marche, les passerelles détruites, retardent l’arrivée des unités. Et elles sont à peine en place à 5h 30, pour une attaque à 6h. A 5h 45, l’ennemi déclenche un violent tir de barrage, et à 6h, lorsque les vagues successives se portent en avant, elles sont prises au départ par un violent feu de mitrailleuses et d’artillerie qui cause de lourdes pertes et arrête leur élan. A droite, le 3ème zouave ne réussit pas non plus à déboucher. A gauche, le 150ème RI, après un léger succès, est violemment contre-attaqué et perd ce qu’il a conquis. On sent que l’ennemi connaissait les plans. On apprendra plus tard, qu’un sergent avait été fait prisonnier, dans la nuit du 4 avril, à Sapigneul, avec les plans de l’offensive dans sa sacoche. 

 

 

 

Gaston Louis MIQUEL est tué à l’ennemi à Sapigneul, commune de Cormicy (Marne), le 17 avril 1917, il a plus de 30 ans.

 

Son lieu de première sépulture ne semble pas connu des autorités militaires.

 

Son décès est porté dans le registre d’Etat-civil de la commune de Trèbes à la date du 26 août 1917.

 

Son corps a été restitué à la famille le 22 février 1922 à Trèbes.

 

Son nom est gravé sur le Monument aux morts de Trèbes. 

« Miquel Gaston, musicien

le 17 avril 17
Ma petite chérie

 

Impossible de t’écrire bien long car le bombardement est formidable et pas de ravitaillement; à part ça je suis en bonne santé, et je te quitte ma chérie en t’embrassant bien fort, également à Rosette (sa fille) et à tous nos chers aimés. Reçois ma petite Angèle de ton petit Louis qui t’aime bien ses plus doux et meilleurs baisers. Ton chéri qui t’embrasse… »    


Gaston avec son épouse en famille, au centre, 

ses parents, peut-être à gauche et Rosette au pied d'Angèle,

probablement lors d'une permission.

Le même jour, Gaston et Angèle