Fils de Jean, agent des contributions indirectes en poste à Trèbes, et d’Eugénie Clémentine TAILLEFER, née à Trèbes, mariés en 1879 à Trèbes et domiciliés à Trèbes Adrien Arthur Georges Joseph dit Georges ETCHEBERRY est né le 29 mai 1881 à Trèbes.
Sa mère étant morte en 1898, apparemment Georges vit en 1900 avec son père dans la région parisienne, à Ivry (aujourd’hui la Val-de-Marne), 22 rue du Parc.
Georges ETCHEBERRY s’engage le 1er septem-bre 1901, pour une durée de 3 ans, à la mairie de ? (peut-être Ivry-sur-seine). Il passe son conseil de révision dans les locaux du 3ème bureau de la Seine vers septembre 1901. Son n° matricule est le 2744.
En 1901, il passe le concours de l’École spéciale militaire (Saint-Cyr) et il est classé 367ème. Il est admis et rentre en formation le 26 octobre 1901. En septembre 1903, il est reçu dans les cent premiers et il est nommé sous-lieutenant le 1er octobre 1903 et affecté au 7ème RIC, stationné à Rochefort.
En mai 1906, il est au Sénégal, lieutenant à la tête d'un détachement de tirailleurs sénégalais, pour participer à l'instal-lation d'un poste dans la baie du Lévrier
En 1907, il semble être en poste à Brest, au 2ème R.I.C.
Georges ETCHEBERRY se marie le 2 janvier 1908, à Brest, avec Andrée Ernestine LE FEUVRE, née en décembre 1886 à Brest, d’où 2 enfants dont l’un, Georges, décède en mars 1917 à l’âge de 9 mois et demi.
Le 4 août 1908, il est élevé au grade de Chevalier de l’ordre de l’Étoile noire, alors qu’il est lieutenant au 1er régiment de tirailleurs sénégalais. Cette récompense était attribuée à des personnes qui justifiaient d’un séjour effectif minimum de trois ans outre-mer, dans les territoires de l’Afrique Occidentale Française.
En 1910, il est lieutenant au 11ème RIC à Saïgon (Indochine). En 1911, il est lieutenant au 1er régiment de tirailleurs annamites.
Il est encore lieutenant du 14 avril 1912 jusqu’au 9 novembre 1914 au 3ème régiment de tirailleurs malgaches.
Georges est nommé capitaine (J.O. du 30 décembre 1914) et remplace (?) M. Monin tué à l’ennemi.
N'ayant pas encore eu accès à sa fiche matricule, des informations manquent sur son parcours durant la guerre...
On apprend plus tard qu'à la tête d'une compagnie du 7ème R.I.C., Georges ETCHEBERRY est blessé à la tête le 8 mai 1915. Ce qui lui vaut une citation : " Belle conduite au feu" et d’être élevé au grade de chevalier de la légion d’honneur le 12 mai 1915 (arrêté du 9 juin 1915)
Toutefois, on ne trouve aucune trace de cet incident dans le J.M.O. du 7ème R.I.C., ni du 37ème (régiment de réserve) il est donc probablement mis à disposition d'un autre régiment (lequel ?)
Où est-il affecté après sa guérison ?
Adrien Arthur Georges Joseph ETCHEBERRY décède le 27 novembre 1918 dans les locaux de l'hôpital militaire à Dakar au Sénégal des suites d’une maladie contractée au service, probablement le grippe "dite espagnole". il a 37 ans.
Il est capitaine, membre de l'État-major du Groupe d’infanterie de l’Afrique occidentale. Organiquement, il est toujours rattaché au 2ème R.I.C.
Son corps a été rapatrié, probablement à la demande de la famille de sa mère, et il est inhumé à Trèbes, dans le carré militaire, tombe individuelle n°1.
Le tutorat de sa fille Simon Eugénie (pupille de la nation) est confié à Émile Félix Taillefer , le frère de son épouse.
Son décès est inscrit dans le registre d’Etat-civil de la commune d’Ivry-sur-seine ( aujourd’hui Val-de-Marne) à la date du 17 avril 1919.
Son nom est gravé sur le Monument aux morts de Trèbes et sur celui d'Ivry-sur-seine (94).
J.O. du 10 juin 1915
En octobre 1918, il est membre de l’État-major du Groupe d’infanterie de l’Afrique occidentale dont le quartier général est à DAKAR.
Ce groupe est composé :
du bataillon d'infanterie coloniale à Dakar
1er régiment de tirailleurs sénégalais à St-Louis.
2ème régiment de tirailleurs sénégalais a Kati;
3ème régiment de tirailleurs sénégalais en Côte d’Ivoire
4ème régiment de tirailleurs sénégalais à Dakar.
Et 2 bataillons de tirailleurs sénégalais formant corps (le 2ème à Tombouctou, le 3ème à Zinder).
Cavalerie
escadron de spahis Sénégalais a Saint-Louis.
Artillerie
6ème régiment d’artillerie coloniale à Dakar et Kati (7 batteries dont 1 de montagne, 2 montées, 4 à pied. Un détachement d'ouvriers d’artillerie à Kayes